Les nouvelles tendances du pré recrutement

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Written on 22:12 by Noémie

Plus international, plus long, plus intéressant : le stage affiche désormais souplesse et professionnalisme. Le point sur les principales orientations des écoles.

Des missions qui exigent plus de professionnalisme
Considéré comme un tremplin vers un premier emploi, le stage exige, à ce titre, beaucoup de professionnalisme de la part de toutes les parties impliquées. Pour cela, certaines entreprises doivent former davantage leurs campus managers à l'accueil des stagiaires. Air Liquide dispose pour sa part de 24 campus managers. Quelques jours par an, ces salariés opérationnels retournent sur les bancs de leur ancienne école pour jouer les ambassadeurs auprès des promotions sortantes et vanter les valeurs de leur groupe. " Le campus manager est la personne clé qui nous permet de contacter l'école facilement ", explique-t-on dans cette DRH. Les entreprises doivent aussi consentir des indemnités de stage substantielles. Même si les stagiaires ne peuvent prétendre à aucune rémunération - selon les termes de la convention de stage -, mieux vaut les rémunérer à leur juste valeur. Un responsable de recrutement remarquait que, en cette année 2005, les indemnités de stage avaient été significativement augmentées. Son entreprise donne 1 300 euros pour un stage de 3e année, soit une des meilleures indemnités du marché. Les écoles, elles, développent une stratégie offensive en octroyant davantage de moyens financiers et humains à leur service Stages et Apprentissage, votre principal interlocuteur. L'objectif est de mieux répondre à la demande de leurs étudiants et à vos attentes.

Des stagiaires plus impliqués
Pour tirer au maximum profit du potentiel du stagiaire, il est bon que les entreprises le mettent de plus en plus dans la peau d'un professionnel. Aujourd'hui, mieux vaut leur confier des missions d'ordinaire réservées à des ingénieurs débutants ou à des assistants chefs de produit. Un conseil que suivent de plus en plus d'entreprises. Des responsables de formation notent ainsi que les sujets de stage sont de plus en plus intéressants. Il y a dix ans, le projet de fin d'études avait tendance à se concentrer sur un point technique d'une mission globale. Désormais, le stagiaire a la responsabilité d'une mission à court terme. Une façon intelligente de l'impliquer est également de lui donner la chance de voir les applications concrètes de son action avant la fin de son stage.

Plus de parcours personnalisés
Afin de coller davantage aux besoins du marché et à vos attentes, les écoles accordent aux étudiants une liberté accrue dans le choix tant des durées que des dates de stages. Depuis cinq ans, il y a ainsi une nette tendance à l'allongement de ces durées. Les étudiants ont également plus de latitude pour répartir leurs différents stages sur l'ensemble de leur cursus - ou pour les cumuler -, leur seule obligation étant de réaliser les douze à dix-huit mois de stage imposés par les écoles. Les entreprises peuvent mettre à profit cette souplesse pour proposer aux étudiants davantage de possibilités de stages.

Davantage d'ouverture sur l'international
Les multinationales ont intérêt à ne pas négliger la piste des stages à l'étranger. Ils se développent de façon exponentielle. Dans presque toutes les écoles, les étudiants ont à effectuer une expérience à l'international, que ce soit via un stage en entreprise ou via des cours dans une université partenaire. Elle est de trois mois au minimum, mais il est toujours préférable qu'elle fasse plus de six mois. Au groupe ESC Clermont par exemple, les étudiants se doivent d'avoir une expérience à l'international dans leur cursus de six mois au minimum. Elle peut s'effectuer soit en échange universitaire, soit lors d'une mission en entreprise. À Grenoble École de management, les étudiants ont l'obligation de passer trois mois à l'étranger au cours de leur scolarité. Le Global Manager Program leur offre la possibilité de partir à l'étranger en optant pour un stage, une université d'été, un échange universitaire ou une année de césure.

Un développement de l'apprentissage
Profitez, enfin, de la loi du 7 avril 2004 sur la formation continue tout au long de la vie qui développe l'apprentissage. Elle prévoit que toutes les sommes versées par les entreprises pour la formation continue en alternance des salariés pourront être utilisées au titre de l'apprentissage. Les écoles sont ainsi de plus en plus nombreuses à proposer leurs formations via ce contrat de travail. Chaque année, le Centre de formation des apprentis de Sup de Co Reims propose aux étudiants en fin de première année 100 places dans la filière apprentissage. À l'Isep, depuis la rentrée 2004, les élèves titulaires d'un DUT ou d'un BTS après prépa " ATS " peuvent suivre l'intégralité du cycle ingénieur par la voie de l'apprentissage. Cela a été un succès : dix ont opté pour l'apprentissage et un seul pour la formation classique.

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